Conclusion

La seconde partie du module 3 est maintenant terminée. Nous retiendrons principalement que les variétés de français parlées dans l'Ouest canadien possèdent plusieurs caractéristiques phoniques, morphosyntaxiques et lexicales attribuables à leur souche historique, le français laurentien, et qui les distinguent non seulement du français de référence, mais aussi du français parlé en Acadie. Cependant, le français mitchif fait figure d'exception sur bien des plans, ceci s'expliquant notamment par l'influence des langues amérindiennes (principalement le cri). Retenons également l'influence de l'anglais, que l'on retrouve, à divers degrés, non seulement dans le lexique, dans la morphosyntaxe, mais aussi dans la prononciation de certains locuteurs francophones.

Dans la partie suivante, nous allons aborder six études de cas qui illustreront encore un peu plus les variétés de français de l'Ouest canadien, cette fois, sous un angle variationniste.