Les médias

Aussi, des journaux hebdomadaires francophones virent le jour : le Patriote de l'Ouest de la Saskatchewan en 1910, la Liberté du Manitoba en 1913 et la Survivance de l'Alberta en 1928. En Colombie-Britannique, même si un journal éphémère, le Courrier de la Nouvelle-Calédonie, avait été produit dès 1858, ce n'est qu'en 1968 que l'hebdomadaire le Soleil de Colombie vit le jour mais, malheureusement, il fit faillite en 1998.

L'arrivée de la radio francophone date de 1939, l'année où une station bilingue fut établie à Watrous, en Saskatchewan. Évidemment, les associations francophones s'étaient rendu compte que les quelques minutes quotidiennes de programmes en français ne suffisaient pas. La société d'état Radio-Canada accorda un premier permis à CKSB (Saint-Boniface) en 1945 et à CHFA (Edmonton) en 1949. La Saskatchewan obtint deux permis en 1951 : CFRG à Gravelbourg pour le sud de la province et CFNS à Saskatoon pour le centre et le nord. Quant à la télévision, Radio-Canada inaugura une programmation en français dans les trois provinces des Prairies en 1975 et en Colombie-Britannique, l'année suivante. Par contre, il fallut attendre encore un an avant que des émissions locales aient lieu. Depuis, Radio-Canada diffuse quotidiennement plusieurs programmes locaux, y inclus les nouvelles, mais la majorité de la programmation provient des studios de Radio-Canada à Montréal et celle-ci n'est pas nécessairement adaptée aux intérêts et aux besoins des abonnés francophones de l'Ouest, ce qui fait que la télévision de langue française est peu prisée dans l'Ouest.

Photo présentant les locaux de CKSB
Les locaux de CKSBInformations[1]