La découverte des Grands Lacs
Le développement des premières communautés de langue française à l'ouest du Québec[1] actuel (l'ancienne Nouvelle-France) est dû en grande partie à la traite des fourrures. En effet, l'un des objectifs principaux de la colonie de la Nouvelle-France dans la vallée du Saint-Laurent au 17e siècle était, dès l'origine, le commerce des fourrures ainsi que la recherche d'un passage fluvial, le fameux « passage du Nord-Ouest », donnant accès à la « mer de l'Ouest » (l'océan Pacifique). Très tôt, le gouverneur de la colonie, Samuel de Champlain, envoya des explorateurs vers l'ouest tant et si bien que dès 1611, Étienne Brûlé fut le premier Européen à se rendre dans la région des Grands Lacs, suivi en 1615 de la découverte du Lac Huron par Champlain lui-même et des nombreuses communautés huronnes qui y vivaient. La même année, Champlain découvre le lac Ontario.
En 1629, Brûlé se rend au lac Supérieur. Cinq ans plus tard, Jean Nicolet découvre le lac Michigan et ce n'est qu'en 1669 que le premier Européen, Louis Joliet, voit le lac Érié.