La traite des fourrures

Dès 1621, on commence à organiser la traite des fourrures avec les communautés huronnes, et en 1627, sur ordre du Cardinal Richelieu, la Compagnie des Cent Associés assurera l'efficacité de ce commerce. À ses débuts, la traite de fourrures impliquait plusieurs étapes. Premièrement, les Amérindiens allaient à la chasse (ou à la trappe) pour se procurer les fourrures. Ils devaient ensuite les transporter en canot jusqu'à un poste de traite pour les échanger avec les Européens. L'Amérindien recevait alors en échange divers produits fabriqués par les Européens (couteaux, haches, tissus, casseroles, bijoux, armes à feu, nourriture, tabac, etc.). Des postes de traite, on transportait en canot les fourrures jusqu'à la colonie (surtout Montréal) et au retour, on transportait les produits d'échange avec les Amérindiens.

Tableau de Frances Ann Hopkins représentant les premiers voyageurs de l'Ouest canadien
Les voyageursInformations[1]

Les hommes qui pagayaient les canots, qui transportaient à dos les canots et les ballots de fourrures ou de produits d'échange sur les nombreux portages, étaient appelés les « voyageurs ». Finalement, les Européens envoyaient les fourrures en Europe.