Les données sur la connaissance des langues officielles
Terminons le portrait démolinguistique du Manitoba avec le tableau 4, qui présente les données relatives à la connaissance des langues officielles, c'est-à-dire la ou les langues que les répondants déclarent connaître (mais pas nécessairement parler) ou non.
Connaissance des langues | Manitoba | Canada | ||
---|---|---|---|---|
N | % | N | % | |
Français | 1 680 | 0,1 | 4 087 895 | 11,1 |
Anglais | 1 197 535 | 90,3 | 25 261 655 | 69 |
Français et anglais | 110 435 | 8,3 | 6 581 680 | 18 |
Ni le français, ni l'anglais | 17 160 | 1,3 | 689 725 | 1,9 |
Population totale | 1 326 815 | 100 | 36 620 955 | 100 |
Le tableau 4 est organisé de la même façon que le tableau 3 que nous venons d'observer. Seule la colonne 1 diffère puisqu'elle concerne, cette fois-ci, la ou les langues déclarées comme étant connues par les répondants.
Les résultats fournis par le tableau 4 sont sans surprise. Le nombre de locuteurs déclarant ne connaître que le français est, de toute évidence, très faible. Ce dernier concerne effectivement un nombre très limité de personnes (1 680 pour un pourcentage de 0,1 %). Le taux est largement inférieur à celui des locuteurs ne déclarant connaître que l'anglais (90,3 %). Il est également nettement inférieur à celui des personnes connaissant à la fois l'anglais et le français (8,3 %) ou inversement, ni l'anglais, ni le français (1,3 %). On peut donc en conclure que les personnes se déclarant monolingues francophones ne représentent qu'une infime proportion de la population manitobaine. Enfin, comparativement à l'échelle du pays, les monolingues francophones sont nettement moins nombreux (0,1 % au Manitoba contre 11,1 % au Canada). Mais là encore, ceci est principalement dû au poids des monolingues francophones des provinces du Québec et du Nouveau-Brunswick.